Clément Ader


Clément Ader à l'époque
du premier vol d'Eole
Gouache de Paul Lengellé,
Musée de l'Air et de l'Espace

Ingénieur français (1841-1925). On lui doit, entres autres inventions, un microphone et les premiers perfectionnements du téléphone. Il commença à s'intéresser à l'aviation en étudiant le vol des oiseaux et des chauves-souris.

Après avoir réalisé un moteur à essence pour ballon dirigeable et étudié un cerf-volant capable de soulever une charge, Clément Ader (1841-1925) s'attacha à la réalisation d'un véhicule plus dense que l'air permettant de voler. Il y parvint vers 1890 après sept années de travail.
 

En 1855, à Muret près de Toulouse, Clément Ader alors âgé de 14 ans fait ses "premières ailes". Revêtu d'un costume d'oiseau constitué d'une grande veste, de quelques mètres de lustrine et de deux bâtons, il se lance du haut d'une colline.

   Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur en 1861, il devient conducteur de travaux aux Ponts-et-Chaussées tout d'abord, puis à la Compagnie de Chemins de Fer du Midi dès 1862.

Après avoir apporté quelques améliorations au téléphone et contribué à l'installation du premier réseau téléphonique parisien, Clément Ader reprend l'étude d'un véhicule plus dense que l'air et qui permettrait de voler. Il y parvint vers 1890 après sept années de travail.


 Décollage de l'Eole
Gouache de Georges Beuville
Musée de l'Air et de l'Espace



 
 
 
 
 
 
 
 

Il baptisa ce type de véhicule un avion (sur la base du mot latin avis qui signifie oiseau) et son prototype Eole (en référence au dieu grec des vents).

   Une chauve-souris, la roussette, aurait inspiré à Clément Ader la forme caractéristique des ailes de son avion.

Les ailes étaient constituées d'une armature en bois recouverte d'une membrane de soie fixée par 6500 boutons! L'envergure totale atteignait 13m70.

   Le fuselage, recouvert de soie également, reposait sur trois roues.

   L'hélice de bambou à quatre pales était entraînée par un moteur à vapeur de 17,5kg et d'une puissance de 20 chevaux.

Le 9 octobre 1890, dans le parc d'un château de Seine-et-Marne, à l'abri des regards indiscrets, l'Eole parvint à parcourir environ 50 mètres à 20 centimètres du sol.


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